Construction d'une maison passive et durable en Lorraine
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Puits canadien au Québec: trop dangereux et trop coûteux..

Après 40 ans d’essais et d’erreurs, l’utilisation du puits canadien pour le préchauffage et le refroidissement de l’air des habitations unifamiliales devrait être abandonnée au profit du ventilateur récupérateur de chaleur (VRC [NDR : VMC]).
C’est mon opinion et elle est partagée par presque tous les vieux routiers de la construction écologique qui voient ressurgir le « miracle » du puits canadien à tous les 10 ans par des écolos séduits par son apparente simplicité.

Les infos du moment :

Un Falcon 20 a volé uniquement avec du biocarburant et l‘information CO2 dans les transports obligatoire dans moins d’un an.

Rapport Gallois : 35 décisions pour la croissance, la compétitivité et l’emploi… pour des entreprises responsables… et  déception de certains mouvements écologistes sur le choix par le gouvernement d’une nouvelle fiscalité écologique loin de l’objectif de la feuille de route.

Quelques publications de l’ADEME : « Se chauffer au bois » & « Installer une pompe à chaleur » et une vidéo pour choisir ses fenêtres et améliorer son confort thermique.

Beau dossier de Futura-maison sur le chauffage par la biomasse ainsi que chez xpair.com : chauffage au bois.

Extraits du bimestriel  « Complément  Technique », publié par les Editions du Moniteur sur la construction en paille.

Le Moniteur : Les frais d’étude du sol sont à la charge du constructeur de maison individuelle

Le CSTB publie un nouveau guide sur la perméabilité à l’air de l’enveloppe

Les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque baisse de 3,5% pour le résidentiel et une baisse de 7,5% pour les autres bâtiments. Au total, la baisse des tarifs d’achat en 2012 atteint respectivement 16% et 31,5%…

6 ème rencontres Nationales de l’Habitat Participatif à Grenoble du 16 au 18 novembre 2012

Alors que Renault inaugure 400.000 m2 de panneaux photovoltaïques, la production d’électricité photovoltaïque en Allemagne  a augmenté de plus de 50%.

Dans cette période de campagne présidentielle, la politique électronucléaire de la France est devenu un thème de débat majeur mais qui reste relativement confus. Aussi le rapport que la Cour des comptes vient de publier sur « les coûts de la filière électronucléaire », et qu’elle a préparé en réponse à une demande faite par le Premier ministre au lendemain de Fukushima, est-il particulièrement intéressant. Cette étude approfondie et très documentée permet de comprendre comment sont calculés les coûts du nucléaire mais aussi de porter un jugement sur la fiabilité des chiffres utilisés et de relativiser le poids des incertitudes par rapport au coût global. Elle met aussi en lumière l’importance stratégique de la durée de fonctionnement des réacteurs actuels et la nécessité de définir rapidement une stratégie explicite en matière de politique énergétique.

A lire sur cdurable.info

A écouter également : Coûts et bénéfices du nucléaire par franceculture

Thierry S­alomon est l’un des promoteurs en France du concept de négaWatt, et président de l’association du même nom. Pour lui, combiner efficacité énergétique et chasse au gaspillage permettrait de diminuer de 45 % notre consommation d’énergie. Cet entretien est à lire sur Télérama.fr. Morceaux choisis :

On nous a répété que, grâce au nucléaire, on serait moins dépendants du pétrole. Faux ! Nous en consommons 5 à 10 % de plus que nos voisins allemands.

 

Nous baignons dans une douce torpeur de l’ébriété énergétique. Chaque panneau vidéo de pub consomme autant que deux familles.

 

Il y a un gigantesque gisement, fait des innombrables possibilités d’économiser l’énergie dans nos maisons, nos voitures, nos ordinateurs, et aussi dans l’urbanisme, notre mode d’alimentation…

 

Avec la sobriété, on se heurte à l’obsession de la croissance et de la consommation. Comment voulez-vous inaugurer en fanfare l’isolation d’un bâtiment ?

 

Dans une maison passive, le besoin en énergie pour la production d’eau chaude sanitaire (20kWh/m².an) devient plus important que celui pour le chauffage (15kWh/m².an). Le contrôle de ce poste dans le projet qui veut réduire son impact sur l’environnement est donc essentiel.

D’autre part, dans le cadre de la certification BBC-Effinergie que nous visons (tout comme pour la RT 2012 par ailleurs), il est nécessaire d’utiliser une source d’énergie dite « renouvelable » pour le calcul thermique. Il faut donc choisir dans notre cas entre des solutions avec (mini) pompe à chaleur (eg. ballon thermodynamique, système combiné) ou le Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI).

Economiquement, l’avantage est clairement  au chauffe-eau thermodynamique mais utiliser simplement  l’énergie du soleil me semble aller plus dans le sens de notre projet. (Le CE thermodynamique amène également certaines contraintes : placement de l’échangeur et nuisance sonore en particulier.)

Une fois que le choix de CESI est fait, il reste à le dimensionner. Les avis et les solutions sont multiples et variés. J’arrive à la conclusion qu’il faut compter 25-27  litres d’eau chaude à 60°C par personne et par jour (=33 litres à 50°C : observation du « plan Soleil ». A cela s’ajoute la consommation du lave-linge et du lave-vaiselle (25-30 litres).

Le label BBC-effinergie (Promotelec) cadre également ce dimensionnement à travers la Ves40 qu’on retrouve dans la liste bleu ciel (attention, à partir de 2013 pour la RT2012 mais dès avril 2012 pour le label BBC-Promotelec, il faudra choisir son CESI parmi ceux qui sont « NF CESI »). Dans mon cas (plus de 5 pièces), j’ai besoin d’un CESI avec une Ves40 supérieure ou égale à 450 litres.

Vient ensuite la quantité de capteur installer. En me servant du site de TECSOL, une doc de Viessmann et de PHPP, il semble qu’avec un ballon de 390 litres, 3 panneaux plats de 2,33 m² (7m² total) seraient nécessaires . Ce qui est gênant c’est qu’il n’existe pas de « kit » Viessmann avec 3 panneaux… A suivre.

Dimensionnement Viessmann

Pour vous aider à vous forger une opinion, voici quelques documents intéressants:

 

La fin de l’année 2011 approche, année qui fut marquée par le drame de Fukushima, la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl qui est aujourd’hui encore loin d’être terminée. Cet évènement démontre encore une fois, s’il le fallait, la nécessité d’enclencher la transition énergétique. Transition dans laquelle Enercoop s’est ancrée cette année de manière très concrète. 

Le cap des 10 000 clients a été franchi par la coopérative, qui grâce à un rythme accéléré de nouvelles souscriptions, compte en cette fin d’année 11 000 clients et 7 500 sociétaires.

2011 a également vu la naissance d’une nouvelle coopérative locale, en Nord-Pas de Calais, s’employant à faire vivre la transition énergétique en région après Ardenne-Champagne et Rhône-Alpes. D’autres projets doivent émerger en 2012 en Languedoc-Roussillon, Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le fonds d’investissement citoyen Énergie Partagée enfin est venu compléter la démarche d’Enercoop en permettant à tout un chacun de mettre à profit son épargne pour des projets d’installations dans les énergies renouvelables.

Autant d’initiatives concrétisées qui nous confortent dans l’idée qu’un modèle énergétique alternatif est plus que souhaitable, il est possible !

 

L’énergie en France : état des lieux et perspectives (.pdf 1 Mo)
Ce guide de la collection “La planète en question” dresse un panorama complet des énergies disponibles en France : fossiles, nucléaire et renouvelables.

Chiffres clés Énergie et Climat – nouvelle édition
L’ADEME, par sa présence en région et ses activités au niveau national et international, possède, collecte ou coordonne un certain nombre de données et d’études utiles. Cela lui permet de consolider de multiples indicateurs, nationaux, régionaux et sectoriels, qu’elle met chaque année à la disposition de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le changement climatique, de la maîtrise de l’énergie et du développement des énergies renouvelables. Les Chiffres clés Énergie et Climat ont ainsi vocation à servir d’outils de référence. La nouvelle édition porte sur les chiffres 2009.

 

Une éolienne a été inaugurée chez des particuliers à Coussay près de Mirebeau. Elle fait déjà des adeptes et d’autres vont être installées dans le village.

A lire sur Nouvelle République.

Le cabinet de conseils Capgemini le dit clairement dans son Observatoire européen des marchés de l’énergie, publié mercredi 26: « Il existe une menace sur la continuité de la fourniture électrique pendant l’hiver 2011/2012 et les hivers suivants car les pointes de consommation augmentent d’année en année ». Cette menace de court terme est directement le fait de la décision politique de l’Allemagne de fermer 8 réacteurs nucléaires.

A lire sur : Le Moniteur.fr.

Dossier de presse à télécharger : [pdf]

– En 2010, chaque ménage consacre en moyenne 1 600 € pour l’énergie domestique (+ 9,5 %) et 1 300 € pour les carburants (+ 10,5 %). Au total, cela représente 2 900 euros par an et 7,2 % de leur budget. Cette dépense moyenne par ménage est, au total, un peu inférieure à ce qu’elle était en 2008 où elle pesait 7,6 % du budget. La dépense d’énergie domestique pour le logement est au même niveau qu’il y a deux ans, alors que la dépense en carburant a baissé de 2008 à 2010.

– L’énergie représente en moyenne 8,4 % des dépenses des ménages en 2006 : 4,8 % pour leur résidence et 3,6 % pour leur moyen de transport individuel.

– La part allouée aux coûts de l’énergie dans le budget d’un ménage est près de deux fois plus faible dans l’agglomération parisienne (5,7 % en 2006) qu’en zone rurale (11,3 %)

– 3,8 millions de ménages en France métropolitaine sont en situation de précarité énergétique dans leur logement (quand un foyer dépense plus de 10% de son budget pour ses factures d’énergie, il est considéré en situation de précarité énergétique)

– Dans plus d’un cas sur cinq (21,5 %), les ménages limitent leur consommation de chauffage en raison de son coût.

– La réduction de leur facture énergétique préoccupe 80% des Français.

A lire également : Les pistes de Réflexions sur la Table ronde nationale pour l’efficacité énergétique.

 

[..]le Costic a mené pendant deux ans, pour le compte de l’Ademe et de la FFB UECF, une étude sur la question. Etude intégrant un volet calculs de consommation sur l’air extrait dans les maisons individuelles – consommations ensuite comparées avec les résultats obtenus avec les installations solaires thermiques et les ballons classiques.

Résultat : une différence entre la mesure du Cop constructeur et la performance réelle de l’installation. « L’étude montre que l’efficacité des chauffe-eau thermodynamiques en situation avoisine les 1,8. Cette valeur se dégrade si l’on choisit une température de consigne plus élevée, si la température de l’air est inférieure, air puisé en volume non chauffé ou air extérieur, et si les besoins d’eau chaude sont faibles ». Performance honorable proche de celle d’un chauffe-eau solaire thermique et qui permet quand même de diviser par deux la facture finale.

A lire sur lemoniteur.fr : Chauffe-eau thermodynamiques au banc d’essai

La petite communauté de communes de Mené, dans les Côtes-d’Armor, s’est inspirée de la démarche négaWatt pour relever le défi de l’autonomie énergétique et parvenir, d’ici à 2030, à satisfaire ses besoins énergétiques à l’aide des seules ressources renouvelables locales.

Article à lire également sur habiter-vert.com

 

 

A lire sur Marianne2.fr :  Hold-up sur les énergies vertes.

Le plus gros casse du XXe siècle pour ce qui regarde le bradage des intérêts publics au profit du secteur privé a été celui des autoroutes, effectué sous la présidence Chirac.

Le record du XXIe siècle dans le domaine du gachis industriel pourrait bien, lui, revenir à Nicolas Sarkozy avec la récente manoeuvre orchestrée depuis l’Élysée pour provoquer un phénomène de concentration dans le secteur de l’énergie verte.

Un article à propos du livre « Les Profiteurs du développement durable » de Yvan STEFANOVITCH :

L’Allemagne n’a pas attendu des années pour tirer les leçons de la catastrophe de Fukushima. Ce qui n’est en France que le nom d’un mouvement contestataire – Sortir du nucléaire – deviendra bientôt une réalité outre-Rhin. En 2022, le dernier des 17 réacteurs du pays encore en activité s’arrêtera. Les énergies renouvelables auront alors pris leur essor. L’éolien et le photovoltaïque représentent déjà 9 % de la consommation d’électricité de nos « cousins germains », contre 1,8 % en France. L’industrie allemande des énergies vertes est sans doute la seule au monde à pouvoir tenir tête au rouleau compresseur chinois. Elle emploie plusieurs centaines de milliers de salariés. Autant que l’atome dans l’Hexagone !

La France disposait pourtant d’entreprises à la pointe de l’innovation dans les années 1990. Elles ont été étouffées par le lobby nucléaire. « Rien n’a vraiment changé depuis Louis XIV », déplore le journaliste d’investigation Yvan Stefanovitch, auteur d’une enquête fouillée sur « Les Profiteurs du développement durable ». « Du fait de l’inexistence du pouvoir régional, les initiatives locales n’émergent pas. Tout se passe à Paris où, avec la connivence de l’État, le club des cinq de l’énergie (EDF, GDF-Suez, Veolia, Total et Areva) se contente d’empocher les profits des énergies renouvelables les plus juteuses, sans qu’une véritable structuration des filières soit mise en œuvre.

 

A lire sur le SudOuest.fr : « Énergies vertes : le club des cinq empoche la mise »

Voici quels sont, selon Bertrand Piccard, pilote-explorateur du Solar Impulse, les principaux freins à l’utilisation massive des énergies renouvelables :

Le découragement des gens qui pensent qu’il ne sert à rien de faire quelque chose pour sauver notre planète, et les réticences aux changements. Il existe des solutions, à condition de sortir de notre zone de confort et de ne plus avoir peur de perdre nos habitudes.

(Entretien à lire sur le site de France Soir : Solar Impulse : « Révolutionner la manière dont on utilise l’énergie » )

Si vous êtes sur ce blog, c’est que, comme Bertrand Piccard, vous avez déjà une âme d’aventurier (le tour du Monde en ballon, ça vous tente ?…). Aujourd’hui, chers amis lecteurs-aventuriers, je vous présente le seul distributeur de l’électricité « dufutur » : Enercoop.

Je vois que les plus incrédules d’entre vous haussent un sourcil (ou deux)… Mais comment ? N’avez vous jamais entendu parler de cette électricité dufutur ? Vous me surprenez mais laissez moi vous informer.

Aujourd’hui, vous n’êtes pas sans savoir, qu’on est éclairé grâce à l’électricité « dupassé » : EDF – 80% d’électricité d’origine nucléaire – age moyen des centrales « atomiques », 23 ans – un tiers ont plus de 30 ans…. blahblah… ma perceuse elle marche au nucléaire… Tchernobyl…. mensonge d’Etat…Fukushima…tout va bien, l’atome c’est super… t’inquiètes, on va bien les planquer les déchets… c’est nous les meilleurs… les déchets, quels déchets ?…

L’électricité dufutur d’Enercoop c’est celle qui provient des énergies renouvelables : hydraulique, éolien, photovoltaïque et biogaz. Des énergies vertes ! Mais ce n’est pas tout, et là je les cite :

Au-delà, Enercoop est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), dont les bénéfices sont statutairement réinvestis dans l’objet de la structure, à savoir les énergies renouvelables et les économies d’énergie. En choisissant Enercoop, vous soutenez concrètement le développement des énergies renouvelables et participez à un nouveau projet d’appropriation citoyenne et locale du secteur de l’énergie.

Retour au sujet de ce blog ; le concept de « maison passive » est un moyen de diminuer sa consommation énergétique mais il est toujours question de consommation qu’il s’agisse du chauffage d’appoint ou de l’ECS, de l’éclairage ou encore des appareils électriques. Et c’est là qu’Enercoop rentre en jeu. Dernier maillon de la démarche négawatt appliquée au batiment (après la « sobriété », et « l’efficacité ») :  l’utilisation des énergies renouvelables.

Enercoop : vraiment vert ?

Enercoop se démarque des distributeurs d’électricité « verte » qui utilisent le système des « certificats verts ».  Lire l’article du Monde au sujet de cette arnaque : Le mirage de l’électricité « 100 % verte »

Quand un client paie une facture de 100 euros, il croit injecter 100 euros d’électricité verte dans le circuit. Il n’injecte en fait que 2 euros d’énergie renouvelable, soit le prix du certificat. […]

Quand un client paie une facture de 100 euros chez Enercoop, la coopérative achète pour 100 euros d’énergie renouvelable.

C’est clair ?

Les présentations étant faites avec votre futur distributeur de l’électricité dufutur, je me permets de vous orienter vers l’article du blog de cette maison passive dans le tregor qui m’a fait découvrir Enercoop, cet article de Rénovation Passive qui est dans la même démarche négawatt (sauf que je n’ai pas encore construit la maison…), un autre petit billet sur terraeco et enfin une excellente présentation de Michael Herinx.

Alors, chers lecteurs, l’aventure vous tente ? Au fait, c’est sans risque puisque vous pouvez retourner vers l’opérateur historique au tarif règlementé quand vous voulez des fois que l’électricité verte sente pas bon.

Ah oui, et l’électricité « dufutur » est un petit peu plus cher (forcément, elle vient du futur je vous dis !)

PS : les lorrains, je vous attends pour monter notre coopé !

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