Construction d'une maison passive et durable en Lorraine
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Le lot électricité est mis en oeuvre par Thierry Weber (Weber EICE).

Dans cette période de campagne présidentielle, la politique électronucléaire de la France est devenu un thème de débat majeur mais qui reste relativement confus. Aussi le rapport que la Cour des comptes vient de publier sur « les coûts de la filière électronucléaire », et qu’elle a préparé en réponse à une demande faite par le Premier ministre au lendemain de Fukushima, est-il particulièrement intéressant. Cette étude approfondie et très documentée permet de comprendre comment sont calculés les coûts du nucléaire mais aussi de porter un jugement sur la fiabilité des chiffres utilisés et de relativiser le poids des incertitudes par rapport au coût global. Elle met aussi en lumière l’importance stratégique de la durée de fonctionnement des réacteurs actuels et la nécessité de définir rapidement une stratégie explicite en matière de politique énergétique.

A lire sur cdurable.info

A écouter également : Coûts et bénéfices du nucléaire par franceculture

Thierry S­alomon est l’un des promoteurs en France du concept de négaWatt, et président de l’association du même nom. Pour lui, combiner efficacité énergétique et chasse au gaspillage permettrait de diminuer de 45 % notre consommation d’énergie. Cet entretien est à lire sur Télérama.fr. Morceaux choisis :

On nous a répété que, grâce au nucléaire, on serait moins dépendants du pétrole. Faux ! Nous en consommons 5 à 10 % de plus que nos voisins allemands.

 

Nous baignons dans une douce torpeur de l’ébriété énergétique. Chaque panneau vidéo de pub consomme autant que deux familles.

 

Il y a un gigantesque gisement, fait des innombrables possibilités d’économiser l’énergie dans nos maisons, nos voitures, nos ordinateurs, et aussi dans l’urbanisme, notre mode d’alimentation…

 

Avec la sobriété, on se heurte à l’obsession de la croissance et de la consommation. Comment voulez-vous inaugurer en fanfare l’isolation d’un bâtiment ?

 

La fin de l’année 2011 approche, année qui fut marquée par le drame de Fukushima, la pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl qui est aujourd’hui encore loin d’être terminée. Cet évènement démontre encore une fois, s’il le fallait, la nécessité d’enclencher la transition énergétique. Transition dans laquelle Enercoop s’est ancrée cette année de manière très concrète. 

Le cap des 10 000 clients a été franchi par la coopérative, qui grâce à un rythme accéléré de nouvelles souscriptions, compte en cette fin d’année 11 000 clients et 7 500 sociétaires.

2011 a également vu la naissance d’une nouvelle coopérative locale, en Nord-Pas de Calais, s’employant à faire vivre la transition énergétique en région après Ardenne-Champagne et Rhône-Alpes. D’autres projets doivent émerger en 2012 en Languedoc-Roussillon, Bretagne et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le fonds d’investissement citoyen Énergie Partagée enfin est venu compléter la démarche d’Enercoop en permettant à tout un chacun de mettre à profit son épargne pour des projets d’installations dans les énergies renouvelables.

Autant d’initiatives concrétisées qui nous confortent dans l’idée qu’un modèle énergétique alternatif est plus que souhaitable, il est possible !

 

 

Une éolienne a été inaugurée chez des particuliers à Coussay près de Mirebeau. Elle fait déjà des adeptes et d’autres vont être installées dans le village.

A lire sur Nouvelle République.

Le cabinet de conseils Capgemini le dit clairement dans son Observatoire européen des marchés de l’énergie, publié mercredi 26: « Il existe une menace sur la continuité de la fourniture électrique pendant l’hiver 2011/2012 et les hivers suivants car les pointes de consommation augmentent d’année en année ». Cette menace de court terme est directement le fait de la décision politique de l’Allemagne de fermer 8 réacteurs nucléaires.

A lire sur : Le Moniteur.fr.

 

 

A lire sur Marianne2.fr :  Hold-up sur les énergies vertes.

Le plus gros casse du XXe siècle pour ce qui regarde le bradage des intérêts publics au profit du secteur privé a été celui des autoroutes, effectué sous la présidence Chirac.

Le record du XXIe siècle dans le domaine du gachis industriel pourrait bien, lui, revenir à Nicolas Sarkozy avec la récente manoeuvre orchestrée depuis l’Élysée pour provoquer un phénomène de concentration dans le secteur de l’énergie verte.

Voici quels sont, selon Bertrand Piccard, pilote-explorateur du Solar Impulse, les principaux freins à l’utilisation massive des énergies renouvelables :

Le découragement des gens qui pensent qu’il ne sert à rien de faire quelque chose pour sauver notre planète, et les réticences aux changements. Il existe des solutions, à condition de sortir de notre zone de confort et de ne plus avoir peur de perdre nos habitudes.

(Entretien à lire sur le site de France Soir : Solar Impulse : « Révolutionner la manière dont on utilise l’énergie » )

Si vous êtes sur ce blog, c’est que, comme Bertrand Piccard, vous avez déjà une âme d’aventurier (le tour du Monde en ballon, ça vous tente ?…). Aujourd’hui, chers amis lecteurs-aventuriers, je vous présente le seul distributeur de l’électricité « dufutur » : Enercoop.

Je vois que les plus incrédules d’entre vous haussent un sourcil (ou deux)… Mais comment ? N’avez vous jamais entendu parler de cette électricité dufutur ? Vous me surprenez mais laissez moi vous informer.

Aujourd’hui, vous n’êtes pas sans savoir, qu’on est éclairé grâce à l’électricité « dupassé » : EDF – 80% d’électricité d’origine nucléaire – age moyen des centrales « atomiques », 23 ans – un tiers ont plus de 30 ans…. blahblah… ma perceuse elle marche au nucléaire… Tchernobyl…. mensonge d’Etat…Fukushima…tout va bien, l’atome c’est super… t’inquiètes, on va bien les planquer les déchets… c’est nous les meilleurs… les déchets, quels déchets ?…

L’électricité dufutur d’Enercoop c’est celle qui provient des énergies renouvelables : hydraulique, éolien, photovoltaïque et biogaz. Des énergies vertes ! Mais ce n’est pas tout, et là je les cite :

Au-delà, Enercoop est une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), dont les bénéfices sont statutairement réinvestis dans l’objet de la structure, à savoir les énergies renouvelables et les économies d’énergie. En choisissant Enercoop, vous soutenez concrètement le développement des énergies renouvelables et participez à un nouveau projet d’appropriation citoyenne et locale du secteur de l’énergie.

Retour au sujet de ce blog ; le concept de « maison passive » est un moyen de diminuer sa consommation énergétique mais il est toujours question de consommation qu’il s’agisse du chauffage d’appoint ou de l’ECS, de l’éclairage ou encore des appareils électriques. Et c’est là qu’Enercoop rentre en jeu. Dernier maillon de la démarche négawatt appliquée au batiment (après la « sobriété », et « l’efficacité ») :  l’utilisation des énergies renouvelables.

Enercoop : vraiment vert ?

Enercoop se démarque des distributeurs d’électricité « verte » qui utilisent le système des « certificats verts ».  Lire l’article du Monde au sujet de cette arnaque : Le mirage de l’électricité « 100 % verte »

Quand un client paie une facture de 100 euros, il croit injecter 100 euros d’électricité verte dans le circuit. Il n’injecte en fait que 2 euros d’énergie renouvelable, soit le prix du certificat. […]

Quand un client paie une facture de 100 euros chez Enercoop, la coopérative achète pour 100 euros d’énergie renouvelable.

C’est clair ?

Les présentations étant faites avec votre futur distributeur de l’électricité dufutur, je me permets de vous orienter vers l’article du blog de cette maison passive dans le tregor qui m’a fait découvrir Enercoop, cet article de Rénovation Passive qui est dans la même démarche négawatt (sauf que je n’ai pas encore construit la maison…), un autre petit billet sur terraeco et enfin une excellente présentation de Michael Herinx.

Alors, chers lecteurs, l’aventure vous tente ? Au fait, c’est sans risque puisque vous pouvez retourner vers l’opérateur historique au tarif règlementé quand vous voulez des fois que l’électricité verte sente pas bon.

Ah oui, et l’électricité « dufutur » est un petit peu plus cher (forcément, elle vient du futur je vous dis !)

PS : les lorrains, je vous attends pour monter notre coopé !

Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l’erreur. Avec le nucléaire, elle s’obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d’autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique.

Il est des leurs. Enfin, il était des leurs. Polytechnicien, physicien nucléaire, Bernard Laponche a participé, dans les années 1960, au sein du Commissariat à l’énergie atomique, à l’élaboration des premières centrales françaises. La découverte des conditions de travail des salariés de la Hague sera pour lui un choc : il prend conscience du danger de l’atome, qu’il juge moralement inacceptable. Dès les années 1980, Bernard Laponche, désormais militant au sein de la CFDT, prône la maîtrise de la consommation énergétique et le développement des énergies renouvelables. Les décennies suivantes lui ont donné raison. Mais la France, seul pays au monde à avoir choisi l’option du tout-nucléaire, s’obstine dans l’erreur, déplore-t-il, et s’aveugle : énergie du passé, sans innovation possible, le nucléaire ne représente pas seulement une menace terrifiante, pour nous et pour les générations qui suivront ; il condamne notre pays à rater le train de l’indispensable révolution énergétique.

A lire sur Télérama.fr : Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d’un accident nucléaire majeur en Europe”

 

A lire sur : Les TGV à l’énergie solaire : faisable ou utopie ?.

Au nord d’Anvers en Belgique, une partie de la ligne TGV qui relie Paris à Amsterdam est recouverte de panneaux solaires. De là le rêve de trains totalement alimentés par l’énergie photovoltaïque. Est-ce possible ?

Voir la consommation d’électricité française en direct : on est en ce moment à 700 MW en dessous de la prévision ! (bluffant…) 

éCO2mix : consommation, production et contenu CO2 de l’électricité française.

Les panneaux photovoltaïques ne font pas partie de mon projet mais cette constatation est éloquente.

Seconde information intéressante au sujet du bilan environnemental :  » Il est désormais admis que le temps de retour énergétique des systèmes (temps nécessaire pour que l’énergie produite par le système dépasse la quantité utilisée pour la fabrication du matériel) se situe autour de deux ans.  »

A lire ici :  « Les installations photovoltaïques françaises sont les plus chères d’Europe » – Eau & énergie – Le Moniteur.fr.

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