Construction d'une maison passive et durable en Lorraine
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Le bois est un matériau « chaud », il jouit d’une faible effusivité (ou faible chaleur subjective), qui fait qu’il a une tendance forte à maintenir une température constante.

 

Il est faux de dire que le bois (lourd) n’a pas de capacité d’accumulation de chaleur, si, si, tout autant que le béton en réalité ! Cela signifie que pour un même échauffement et un même volume, il « contiendra » le même nombre de calories.

A lire sur le blog d’ Olivier – Enerco Conseils.

C’est un passage qui m’a plus dans le hors-série de terraeco en association avec l’ADEME sur « Comment vivrons-nous dans nos villes en 2050 »

Nos villages polluent-ils plus que nos villes ?
Ah, ces campagnards qui prennent leur voiture à tout bout de champ ! Il est loin le temps où, pour être écolo, il fallait se mettre au vert. Aujourd’hui, l’humain responsable, c’est celui qui
vit en ville, dans un milieu bien dense, avec une mobilité propre ! Halte-là, ce n’est pas si simple. Certes, les villes s’émiettent. A moins de s’appeler Crésus, il faut aller loin des centres pour être bien. Et la périurbanisation gagne du terrain. Les communes de moins de 2 000 habitants au milieu des champs mais dans l’orbite d’une grande ville poussent comme des champignons. Les dessertes de transports en commun n’y sont pas rentables. L’automobile y règne. Certaines études montrent qu’un ménage périurbain consomme trois fois plus d’énergie pour ses déplacements de proximité que celui résidant au centre.
Mais les citadins, eux, en ont vite assez de la ville. Le week-end, ils veulent du vert, de l’air. Alors ils partent… En voiture ou même en avion. Ces déplacements n’auraient peut-être pas lieu si un jardin s’étendait devant la maison. Les chercheurs nomment ça « l’effet barbecue ».
Pour la défense du village, il y a mieux encore. La part des transports représente 25 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. « Mais abandonner les villages pour économiser des déplacements et donc du CO2 reviendrait à ne réduire les émissions globales que de quelques pour cent, avec un coût social très élevé », explique Eric Charmes, directeur du laboratoire Recherches Interdisciplinaires ville, espace, société, à l’Ecole nationale des travaux publics de l’Etat.

Dans cette période de campagne présidentielle, la politique électronucléaire de la France est devenu un thème de débat majeur mais qui reste relativement confus. Aussi le rapport que la Cour des comptes vient de publier sur « les coûts de la filière électronucléaire », et qu’elle a préparé en réponse à une demande faite par le Premier ministre au lendemain de Fukushima, est-il particulièrement intéressant. Cette étude approfondie et très documentée permet de comprendre comment sont calculés les coûts du nucléaire mais aussi de porter un jugement sur la fiabilité des chiffres utilisés et de relativiser le poids des incertitudes par rapport au coût global. Elle met aussi en lumière l’importance stratégique de la durée de fonctionnement des réacteurs actuels et la nécessité de définir rapidement une stratégie explicite en matière de politique énergétique.

A lire sur cdurable.info

A écouter également : Coûts et bénéfices du nucléaire par franceculture

Thierry S­alomon est l’un des promoteurs en France du concept de négaWatt, et président de l’association du même nom. Pour lui, combiner efficacité énergétique et chasse au gaspillage permettrait de diminuer de 45 % notre consommation d’énergie. Cet entretien est à lire sur Télérama.fr. Morceaux choisis :

On nous a répété que, grâce au nucléaire, on serait moins dépendants du pétrole. Faux ! Nous en consommons 5 à 10 % de plus que nos voisins allemands.

 

Nous baignons dans une douce torpeur de l’ébriété énergétique. Chaque panneau vidéo de pub consomme autant que deux familles.

 

Il y a un gigantesque gisement, fait des innombrables possibilités d’économiser l’énergie dans nos maisons, nos voitures, nos ordinateurs, et aussi dans l’urbanisme, notre mode d’alimentation…

 

Avec la sobriété, on se heurte à l’obsession de la croissance et de la consommation. Comment voulez-vous inaugurer en fanfare l’isolation d’un bâtiment ?

 

À en croire la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, la France sera bientôt couverte de bâtiments écologiquement exemplaires. Et ce grâce à la nouvelle réglementation thermique (RT2012), qui encadre désormais les constructions neuves. Manque de formation des professionnels, mauvais calculs des performances thermiques, faibles contrôles et absence de transparence : quand la révolution promise se transforme en imposture.

A lire sur Basta! : Des bâtiments écolos en France : ce n’est pas pour demain ! – Réglementation thermique.

Emmanuel Rollandeau est menuisier, charpentier depuis six ans. Il est chef d’équipe dans une entreprise fabriquant des maisons ossature bois. Sur un terrain acquis en 2009, il construit sa résidence principale. En février 2012 commencera à Saint Sauveur d’Aunis (17) la construction de la première maison, labellisée passive, de la région.

[..]Pour ce faire, le chantier sera ouvert à tous publics désirant travailler le bois et découvrir la construction d’une maison passive. Durant ce chantier participatif, les techniques de construction propre à l’ossature bois seront abordées : étanchéité à l’eau, pose des menuiseries, étanchéité à l’aire, ponts thermiques…

A lire sur : Bâtir une maison passive – ARCHITECTURE BOIS

Une majorité des internautes du Moniteur.fr estime que la réglementation thermique 2020 a raison de viser la construction de bâtiments à énergie positive. Même si la crédibilité de cet objectif peine à convaincre. 

A lire sur LeMoniteur.fr.

L’énergie en France : état des lieux et perspectives (.pdf 1 Mo)
Ce guide de la collection “La planète en question” dresse un panorama complet des énergies disponibles en France : fossiles, nucléaire et renouvelables.

Chiffres clés Énergie et Climat – nouvelle édition
L’ADEME, par sa présence en région et ses activités au niveau national et international, possède, collecte ou coordonne un certain nombre de données et d’études utiles. Cela lui permet de consolider de multiples indicateurs, nationaux, régionaux et sectoriels, qu’elle met chaque année à la disposition de l’ensemble des acteurs de la lutte contre le changement climatique, de la maîtrise de l’énergie et du développement des énergies renouvelables. Les Chiffres clés Énergie et Climat ont ainsi vocation à servir d’outils de référence. La nouvelle édition porte sur les chiffres 2009.

De beaux documents à lire/regarder sur l’étanchéité à l’air des bâtiments.

Ce film a été édité par les Région Alsace, Bourgogne, Franche-Comté et Pays de Loire et les directions de l’ADEME de ces régions pour sensibiliser les professionnels du bâtiment à la problématique de l’étanchéité à l’air des bâtiments basse consommation et fournir un support pour les formations à l’efficacité énergétique des bâtiments.

Télécharger le guide à l’usage des professionnels (pdf 52 pages – 10 Mo) qui accompagne le film

 

• Le remboursement du financement d’une construction est un investissement au contraire des dépenses d’énergies inutiles mais trop souvent indispensables qui constituent un appauvrissement important.

• La Règlementation Thermique RT2012 annule pratiquement toute différence de prix avec les constructions passives au label Passivhaus.

• Le meilleur investissement à long terme résulte de la mise en œuvre du label Passivhaus.

A lire sur PassivAct.

A lire sur  habitat-durable.over-blog.com

 

 

 

Vert Ebène, 44 logements passifs … dans le Nord !!!

Au pied de la gare Lille Europe, la résidence « Vert Ebène » s’inscrit dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Euralille 2, le projet porté par Partenord Habitat suit le concours lancé par la SAEM Euralille sur la réalisation de 44 logements sur le lot 6 du Bois Habité.

 

[..]le Costic a mené pendant deux ans, pour le compte de l’Ademe et de la FFB UECF, une étude sur la question. Etude intégrant un volet calculs de consommation sur l’air extrait dans les maisons individuelles – consommations ensuite comparées avec les résultats obtenus avec les installations solaires thermiques et les ballons classiques.

Résultat : une différence entre la mesure du Cop constructeur et la performance réelle de l’installation. « L’étude montre que l’efficacité des chauffe-eau thermodynamiques en situation avoisine les 1,8. Cette valeur se dégrade si l’on choisit une température de consigne plus élevée, si la température de l’air est inférieure, air puisé en volume non chauffé ou air extérieur, et si les besoins d’eau chaude sont faibles ». Performance honorable proche de celle d’un chauffe-eau solaire thermique et qui permet quand même de diviser par deux la facture finale.

A lire sur lemoniteur.fr : Chauffe-eau thermodynamiques au banc d’essai

 

 

Vincent Delsinne a conçu une maison passive à ossature bois, pour une famille de Neuville-en-Ferrain (Nord). Sans chauffage, et avec de belles baies vitrées, la bâtisse est ultra-économe en énergie, et constituée de matériaux écologiques. Un défi pour cet architecte, dont c’est la première construction passive.

A lire sur maisonapart.com : Une maison sans chauffage dans le Nord, cest possible !.

La petite communauté de communes de Mené, dans les Côtes-d’Armor, s’est inspirée de la démarche négaWatt pour relever le défi de l’autonomie énergétique et parvenir, d’ici à 2030, à satisfaire ses besoins énergétiques à l’aide des seules ressources renouvelables locales.

Article à lire également sur habiter-vert.com

 

 

A lire sur Marianne2.fr :  Hold-up sur les énergies vertes.

Le plus gros casse du XXe siècle pour ce qui regarde le bradage des intérêts publics au profit du secteur privé a été celui des autoroutes, effectué sous la présidence Chirac.

Le record du XXIe siècle dans le domaine du gachis industriel pourrait bien, lui, revenir à Nicolas Sarkozy avec la récente manoeuvre orchestrée depuis l’Élysée pour provoquer un phénomène de concentration dans le secteur de l’énergie verte.

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